En Afghanistan, la situation des femmes a plongé dans une véritable catastrophe depuis le retour brutal des talibans au pouvoir en 2021. Les femmes sont désormais emprisonnées dans un système répressif qui leur refuse presque tous les droits fondamentaux. L’éducation des filles a été annihilée, avec une interdiction totale d’accès aux écoles secondaires et aux universités, condamnant ainsi des générations entières à l’ignorance. Les femmes sont écartées de presque toutes les professions, réduites à une existence de dépendance totale. Leur liberté de mouvement est également sévèrement restreinte, les transformant en prisonnières de leur propre société. Ces politiques régressives marquent un effondrement total des droits humains pour les femmes afghanes, les plongeant dans une situation désespérée sans issue apparente.
Vanforlife s’intéresse en particulier aux femmes afghanes exilées au Pakistan, qui font face à une situation humanitaire critique. Fuyant la répression des talibans, elles vivent dans des conditions précaires, souvent dans des camps de réfugiés ou des zones urbaines surpeuplées. Elles manquent d’accès aux soins de santé, à l’éducation et à des opportunités d’emploi, ce qui aggrave leur vulnérabilité. De plus, elles n’ont généralement aucun statut officiel, ce qui les expose à l’exploitation, au harcèlement et à une quasi-impossibilité d’obtenir des documents légaux. L’aide humanitaire est largement insuffisante pour répondre aux besoins croissants de cette population, rendant leur avenir incertain.
Cette situation est d’autant plus désolante que ces femmes auraient techniquement le droit d’obtenir le statut de réfugiées dans de nombreux pays européens, dont la Suisse. Mais pour cela, il faudrait qu’elles soient en mesure de s’y rendre physiquement, ce qui est rendu impossible par le fait que ces mêmes pays n’octroient presque jamais les visas humanitaires indispensables à un tel voyage, et que le trajet par voie terrestre est trop long et très risqué pour une femme, souvent avec des enfants…
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