La situation des réfugiés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne s’aggrave de jour en jour, dans un silence médiatique assourdissant.
Victimes d’un jeu politique sournois entre les deux pays, des milliers de personnes fuyant la guerre dans leur propre pays se retrouvent piégées dans le no man’s land au cœur de la forêt de Białowieża, la dernière grande forêt primaire d’Europe, désormais coupée en deux par une barrière de plusieurs centaines de kilomètres. Chassés d’un côté par les gardes-frontières biélorusses, puis poursuivis de l’autre par l’armée polonaise, ces personnes n’ont d’autre choix que de tenter la traversée à tout prix. Elles errent dans la forêt, sans ressources, dans un état physique et mental déplorable. Parfois, elles meurent.
Tout le monde n’est pas d’accord avec cela, tout le monde ne détourne pas le regard en disant « ce n’est pas mon problème ». Des associations polonaises dans la région, dont notre partenaire Stowarzyszenie Egala, membre de Grupa Granica, agissent avec leurs moyens, leurs membres prenant des risques considérables lors de chaque opération dans la forêt, confrontés à des milliers de soldats et de gardes-frontière suréquipés.
Nous n’acceptons pas que l’on traite des êtres humains de cette manière. Parce qu’il existe une convention des droits de l’homme qui (théoriquement) l’empêche.
Vanforlife soutient l’action de terrain de ces associations. Pour cela, nous leur avons fourni un van 4×4 équipé pour une utilisation tout-terrain, ainsi que divers matériels.
Afin de réduire un peu l’énorme disproportion de moyens entre les gouvernements mentionnés et les civils qui croient encore aux droits humains fondamentaux. Parce que les êtres humains ne sont pas des animaux à chasser avec des drones, des soldats armés et des barrières électrifiées. Soutenez leur action, aidez-nous à les soutenir. L’Europe ne peut pas se permettre cela.
IG @VanForLife
