La situation des réfugiés dans la région de Calais, en France, est très précaire. Ces personnes, venant souvent de pays en conflit ou touchés par de graves crises économiques, se retrouvent bloquées à Calais dans des conditions extrêmement difficiles. Les « jungles », comme elles sont appelées, sont des campements improvisés sans accès à l’eau, à la nourriture, aux services sanitaires ou aux soins de santé.
Malgré les efforts d’organisations humanitaires et de bénévoles pour leur fournir une aide de première nécessité, les conditions restent très difficiles. Les forces de l’ordre effectuent régulièrement des démantèlements de ces campements, ce qui complique encore davantage la situation pour les réfugiés.
Ainsi, des milliers de personnes originaires de pays en guerre ou en crise (Soudan, Syrie, Afghanistan, Somalie, Érythrée, etc) sont livrées à elles-mêmes et survivent dans des conditions inhumaines.
L’accès à une vie plus digne reste le principal défi, d’autant plus que la plupart de ces réfugiés ont pour objectif de traverser la Manche et rejoindre le Royaume-Uni, où ils espèrent trouver un avenir meilleur. Ils sont à la merci des passeurs qui demandent des prix exorbitants pour tenter une traversée à haut risque, en fournissant des « small boats » sur lesquels s’entassent des dizaines de personnes.
Souvent, les bateaux sont interceptés et détruits par la police ou les garde-côtes. Certains disparaissent simplement en mer, causant la mort de leurs occupants qui ne savent que rarement nager et qui ne sont pas équipés de gilets de sauvetage puisque la préfecture en a interdit la vente dans toute la région.
C’est ainsi que l’Europe traite aujourd’hui ces personnes qui n’ont eu d’autre choix que de fuir leur pays d’origine et qui ne demandent qu’une chose : travailler afin de protéger leur famille restée au pays. Au-delà de toute considération politique, ce sont des pratiques d’un autre âge contraires aux droits de l’homme les plus élémentaires, reléguant des êtres humains au rang d’animaux.
Vanforlife collabore avec des ONG locales afin de préserver l’intégrité physique et la dignité de ces personnes.
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