Un mur de presque 200 kilomètres coupe désormais en deux la forêt primaire de Bialoweza, entre la Pologne et la Biélorussie.
Le gouvernement biélorusse encourage l’afflux de milliers de réfugiés afin de faire pression sur les pays de l’Union Européenne. Ils se retrouvent coincés entre les deux pays, dans un dénuement total et sont contraints de survivre dans la forêt pour éviter d’être arrêtés et détenus.
Des ONG locales, dont les membres sont majoritairement des femmes, s’impliquent au quotidien pour leur fournir de quoi survivre. Ce sont des mères de famille normales, des pères, des travailleurs qui ne considèrent tout simplement pas qu’abandonner les personnes en détresse soit une option.
Le risque est grand, les autorités mènent une répression intense et pratiquent l’intimidation contre ces personnes, qui ne font pourtant que porter assistance aux personnes en danger, dans les limites de la loi et des conventions des droits de l’homme.